Nouvelles implications dans des projets collaboratifs pour Florence Millerand

Florence Millerand est impliquée depuis peu dans trois nouveaux projets collaboratifs :

La Chaire en économie créative et mieux-être regroupe une quarantaine de chercheurs et chercheuses de dix établissements universitaires au Québec, en plus de nombreuses personnes des milieux de pratique et d’artistes. Elle aura pour mission de documenter et d’accompagner des activités créatives visant le mieux-être des personnes et des communautés dans différents milieux. Elle devra mettre à la disposition de l’équipe un environnement propice à l’avancement des connaissances et à l’innovation culturelle, en plus d’assurer un rôle d’animation du domaine en organisant des activités scientifiques favorisant le maillage et l’avancement des connaissances.

La capacité à développer des technologies d’intelligence artificielle (IA) reflétant une culture, une langue et des institutions distinctes constitue un enjeu de souveraineté tant numérique que culturelle pour les francophones du Québec et hors Québec. La programmation de recherche comporte trois axes :

  1. Étudier l’écosystème technoscientifique de l’IA d’ici et chercher à comprendre autant les dynamiques d’innovation que les attentes des chercheurs et de la population
  2. S’intéresser aux enjeux socioculturels autour de la découvrabilité des contenus francophones, de leur production et de leur distribution jusqu’à leur consommation ;
  3. Analyser la gouvernance, la réglementation et l’avenir des politiques publiques en se penchant sur les différents encadrements des phénomènes d’« IAisation ». Comment s’assurer que le déploiement de ces technologies, autant au sein du gouvernement que dans la société plus largement, soit adapté à la langue, à la culture et aux institutions ?

La Chaire est ancrée au sein d’un large réseau de plus d’une vingtaine de partenaires qui lui permettront de coconstruire et de mobiliser des connaissances à forte valeur ajoutée pour le Québec et sa capacité à se projeter dans un avenir en français.

Ce projet s’inscrit dans le déploiement des deux premières Zones d’innovation Québec (ZI), DistriQ et Technum Québec, dont la création s’appuie sur les interactions entre les acteurs de la recherche, de l’innovation, de l’industrie et de l’entrepreneuriat. Son but est de favoriser le maillage intersectoriel et interordre entre la recherche académique, industrielle et le grand public. Afin que des technologies dites de « rupture » comme l’IA fassent leur place en société de manière responsable.

Ce contenu a été mis à jour le 27 juin 2024 à 9 h 47 min.

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